«La rose du Nord» comme on appelle Chiang Mai concilie de multiples atouts. Voilà pourquoi ceux qui l’ont connue l’évoquent avec les yeux qui brillent et le rêve d’y retourner un jour…et pourquoi pas d’y passer sa retraite…
Fondée en 1296 par le roi Mengrai, qui l’appela Chiang Mai (signifie «nouvelle ville» en Thaï), «la rose de la Thaïlande» était autrefois une escale sur la légendaire «route de la soie». Avec environ 250 000 habitants, des Thaïs mais aussi des Karens et Hmong entre autres minorités ethniques montagnardes, Chiang Mai est aujourd’hui la deuxième ville du pays. Encadrée par les plus hautes montagnes de Thaïlande, au bord de la Riviere Ping, elle bénéficie d’un climat agréable avec une nature luxuriante. Comparée à d’autres villes du Royaume, Chiang Mai a su garder son authenticité tout en se modernisant. Son Université et ses infrastructures médicales et autres établissements destinés aux personnes âgées sont de qualité Européenne. La capitale du Nord dispose d’un aéroport international. Elle est donc très bien desservie sur le plan des transports, du traditionnel tuk-tuk au train en passant par les bus.
Ville de Loisirs
Cette ville culturelle est célèbre pour son artisanat en bois, ses céramiques et ses bijoux en argent.
Les musées et les temples bouddhistes – dont Wat Phrathat Doi Suthep, un temple sacré pour les Thaïs et Wat Chiang Man, le plus ancien de la ville – sont des lieux que l’on ne se lasse pas de visiter. Dans un autre registre, le Zoo de Chiang Mai est habité par plus de sept mille animaux parmi lesquels des pandas et des éléphants, des girafes et koalas. Et les Parcs nationaux de la région recèlent multitude de richesses naturelles. Qui ne rêve de s’attarder à l’arboretum de Huai Kaeo, de faire un trekking à dos d’éléphant, d’un safari dans la jungle ou d’un week-end dans un village traditionnel ? Ou encore de goûter à une gastronomie délicieuse riche en fruits et légumes ? Chiang Mai est aussi idéalement située pour voyager et partir à la découverte des pays limitrophes: Birmanie, Laos, Vietnam…
D’indéniables avantages économiques
Mais pourquoi envisager de passer sa retraite si loin de son pays natal, de sa famille, de ses amis ?
A Chiang Mai, les retraités suisses auront une qualité de vie qu’ils ne peuvent se payer dans leur pays. Avec un coût de la vie bien inférieur à celui de leur pays il pourront se détendre en savourant les séances de massages ou les stages de méditation. A l’heure où les instituts de luminothérapie fleurissent partout en Europe, afin de guérir les burn-out et autres dépressions, Chiang Mai propose gratuitement du soleil et de la Nature.
Selon le magazine économique suisse BILAN (30 juin 2014), « la rente AVS (environ 2400 CH / 2 400 €) permet en principe d’assurer un niveau de vie bien meilleur en Thaïlande qu’en Suisse car la vie y est moins onéreuse ». Si un retraité veut acquérir un bien immobilier, il ne lui sera sans doute pas nécessaire de dépenser l’intégralité de son deuxième pilier. D’après BILAN toujours, les autorités thaïlandaises demandent cependant un dépôt d’environ 24 000 Fr (2 400€). dans une banque.
En Thaïlande, les seuls inconvénients pour les étrangers résident principalement dans la barrière de la langue (les Thaïlandais ne parlent tous l’anglais) et dans les caprices de la mousson…Mais dans ce cas, pourquoi ne pas fuir celle-ci ainsi que les rigueurs hivernales de la Suisse en séjournant alternativement à Chiang Mai et en Suisse ? voir même entre Chiang Mai et Hua Hin ?
La principale agence immobilière en Thaïlande, Company Vauban, a ouvert une agence à Chiang Mai récemment. Située dans le centre ville et composée d’une équipe internationale dont le responsable est Suisse, l’agence vise à faciliter l’installation des retraités et saisonniers, en proposant ses conseils, une offre de biens immobiliers à la vente et à la location adaptés notamment aux francophones. Le portail internet, retraite en Thaïlande, dédié aux retraités francophone souhaitant s’expatrier au pays du sourire est aussi une riche source d’informations.
Témoignage d’une retraitée Suisse
Je suis venue à Chiang Mai pour la première fois en 2005. Régulièrement, je voyageais dans le sud-est asiatique mais j’ai décidé de m’y installer en 2012. J’aime sa douceur de vivre, m’offrir régulièrement des séances de massage afin de prévenir les «bobos».
Je rêvais aussi de m’initier à la méditation dont on dit qu’elle devrait faire partie de notre vie pour nous assurer un meilleur équilibre et nous conduire sur le chemin de la sérénité. C’est désormais le cas. Je me régale également des mangues, papayes et autres fruits de la région.
Je n’étais pas sûre de réussir à tenir sur un éléphant et de réaliser un trekking, mais c’est un vrai délice. Je me promène dans la forêt et j’y hume le parfum des arbres, des fleurs et du café…Je pars à la découverte de villages demeurés authentiques et où les êtres n’ont pas encore été contaminés par la société de consommation. Je m’y suis fait des amis parmi les enfants et les gens de mon âge avec qui nous échangeons parfois par un seul regard.
Je voyage aussi en me rendant régulièrement en Birmanie et au Laos.
La culture francophone étant pour moi essentielle, j’y trouve une multitude de petites librairies remplis de livres d’occasion en français. Enfin, j’aime cette ville qui respecte les ainés, leur apporte toujours de l’aide en cas de besoin et ne vous gêne jamais.
Et pourquoi pas vous ? A bientôt à Chiang Maï.