Le gouvernement thaïlandais a décidé de repousser l’instauration de la taxe touristique pour les touristes étrangers, jusqu’au milieu de l’année 2026. Cette mesure vise à ne pas freiner la reprise post‑pandémie, alors que le nombre de visiteurs reste inférieur aux attentes.
Un contexte économique et touristique sous tension

En 2025, la fréquentation touristique accuse une baisse d’environ 5 % par rapport à 2024, avec un ralentissement des arrivées, notamment en provenance de Chine. Par ailleurs, la concurrence régionale, notamment le Vietnam et la Malaisie, devient de plus en plus forte.
En outre, le baht fort, les tarifs aériens élevés et d’éventuelles répercussions des tensions commerciales — comme les droits de douane américains — accentuent la pression sur les dépenses des voyageurs.
Un nouveau report annoncé pour 2025
Le vice-ministre du Tourisme, Chakrapol Tangsutthitham, a indiqué que le ministère attend les données du quatrième trimestre 2025, afin d’évaluer la demande touristique et de peaufiner la structure opérationnelle du prélèvement. L’instance gouvernementale souhaite éviter tout effet dissuasif avant que la reprise ne soit clairement amorcée.
En dépit du report, la Thaïlande ne ralentit pas ses efforts de modernisation : un système numérique d’enregistrement d’arrivée (remplaçant le formulaire papier TM6) est déjà en place, visant à améliorer le traitement aux frontières et à collecter des données utiles à la politique touristique.
Montants et utilisation de la taxe
Depuis des années, la Thaïlande réfléchit à une contribution financière pour les touristes.
L’objectif ?
- Améliorer les infrastructures touristiques
- Protéger les sites naturels et culturels
- Financer une assurance pour les visiteurs
Mode d’arrivée | Tarif prévu | Objectif des recettes |
---|---|---|
Vol | 300 THB (~7,50 €) | Assurance voyage, amélioration de l’infrastructure touristique |
Route/mer | 150 THB (~3,75 €) | idem |
En résumé, la Thaïlande a décidé de reporter la mise en place de la taxe touristique de 300 bahts au-delà de 2025. Ce choix vise à préserver la dynamique de reprise du secteur et éviter de décourager les visiteurs. Ce report pourrait également permettre de mieux calibrer la taxe, en s’inspirant des expériences d’autres pays comme le Japon, Bali ou la France. Le gouvernement promet une évaluation plus fine d’ici 2026. Les voyageurs peuvent donc encore profiter du pays sans frais supplémentaires… pour le moment.