L’économie des pays asiatiques étant plus que jamais au beau fixe, cette vaste région continue d’attirer à juste titre les professionnels francophones. La Thaïlande se situe ainsi en très bonne place des destinations préférées des expatriés français en Asie. Grâce à son marché du travail dynamique – moins de 1% de chômage -, sa qualité de vie hors du commun, son secteur industriel en expansion constante et son attrait pour la qualité française – vin, produits de luxe, gastronomie, hôtellerie, etc. -, les opportunités sont nombreuses et variées pour ceux qui souhaitent franchir le pas.
Comment trouver un emploi en Thaïlande ?
Il existe tout d’abord plusieurs moyens virtuels de dénicher un emploi en Thaïlande. Plusieurs sites transnationaux regroupent aussi bien les C.V des candidats que les offres d’emploi des entreprises. Ils sont traditionnellement en anglais du fait de leur axe de priorité international. Le portail leader pour trouver du travail en Thaïlande est th.Jobdb.com. Une bonne maîtrise du réseau social des professionnels, Linkedin, permet par ailleurs l’accès à une autre source d’offres d’emplois attrayantes en Thaïlande; c’est d’ailleurs l’une des meilleures sources pour les étrangers, avec également facebook (grouple ciblé). Notons que certains sites francophones consacrés à la Thaïlande proposent une rubrique emploi; et un portail comme fr.jooble.org peut s’avérer être une source utile pour trouver un emploi en Thaïlande.
Autre source précieuse d’informations pour les chercheurs d’emplois, la chambre de commerce Franco-Thaï, à travers sa cellule emploi, propose une vaste gamme de possibilités. Outre des offres d’emplois, des ateliers de recherches d’emplois sont régulièrement organisés ainsi que des workshops pour les entrepreneurs. Par ailleurs, le regroupement récent d’UbiFrance et Invest in France Agency sous le sigle Business France permet l’accès à un vaste réseau d’entreprises actives sur le territoire thaïlandais. En complément, si l’on est déjà sur place, il est bien venu d’assister à des soirées regroupant des francophones pour embellir son réseau.
Les entrepreneurs pourront se référer au Board of Investment (BOI) pour obtenir des conseils et des aides à l’investissement pour la création d’entreprises dans le Royaume. Alors que la croissance du secteur des nouvelles technologies et des start-ups internet est l’une des priorités du développement économique, le BOI propose des facilités d’implantations aux entrepreneurs audacieux.
En fonction de votre domaine d’activité, et votre spécialité, les candidatures spontanés par email, via linkedin, facebook; voir en face à face si vous êtes déjà en Thaïlande peuvent s’avérer payante.
Conditions d’embauche d’un étranger
La Thaïlande affiche une politique assez protectionniste dans son marché du travail, un certain nombre de professions étant même préservé de la main d’œuvre étrangère. Toutefois, ces réglementations concernent principalement des niches économiques et des métiers manuels, où peu d’occidentaux seraient à même de postuler. A l’inverse, les francophones sont très appréciés dans l’éducation (Professeur d’anglais, de français), le tourisme (Chef cuisinier, instructeur de plongée) et dans le secteur des nouvelles technologies (informaticien, ingénieur), là où la main d’œuvre locale manque.
Pour qu’une entreprise puisse embaucher un étranger, elle doit être à même de lui fournir un contrat de travail en bonne et due forme mais aussi un permis de travail. L’obtention d’un permis de travail est permise pour tout employé étranger qui rentre dans les quotas du nombre d’étrangers autorisé dans l’entreprise, ceux-ci différant suivant la taille de la compagnie. Le salaire minimum que l’entreprise doit proposer au salarié est de 50 000 bahts par mois (environ 1250 Euros). L’obtention du permis offre alors le droit de disposer d’un visa Non-immigrant O valable un an et renouvelable.
Après avoir commencé votre emploi dans votre nouvelle entreprise, il faut savoir que vous commencerez par une période d’essai de 3 mois. Une fois celle-ci complétée, vous serez officiellement embauché. Par la suite, tout comme en France, si un licenciement devait intervenir, l’employé recevrait des indemnités de licenciement à hauteur de son ancienneté dans l’entreprise. Toutefois, à moins de cotiser parallèlement au système de protection sociale de son pays, il n’est pas possible de toucher des indemnités chômages.
Travaillant sur le sol thaïlandais, un employé étranger devra aussi s’acquitter de l’impôt sur le revenu (Personal Income Tax – PIT). Celui-ci, puisé directement à la source, est progressif et ne dépasse jamais les 35 % du revenu total. Par exemple, pour un revenu annuel compris autour de 90 000 Bahts (environ 1900 Euros par mois), le taux d’imposition sera de 20%. En outre, toute une série de déductions sont possibles pour alléger la facture, notamment la mise en location d’un bien immobilier.