A l’instar de la France, la Thaïlande est un pays où la gastronomie a toute sa place dans la culture nationale. On compte plusieurs mets dans des styles différents qu’il faut absolument goûter lorsqu’on est de passage en Thaïlande ou lorsqu’on y habite. L’avantage de la nourriture thaïlandaise est qu’on la trouve partout, à toute heure et à des prix modiques. Tous les plats listés ci-dessous coûtent entre 2 et 6 euros (80 à 240 bahts) suivant le restaurant dans lequel on les déguste.
O
ต้มยำกุ้ง – Tom Yam Kung
Le Tom Yam Kung est quasiment le plat national tant le nom est célèbre et le goût apprécié par les thaïlandais et les occidentaux. Soupe aigre douce servie chaude, principalement à base de crevettes, elle se distingue par sa couleur rouge assez prononcée suivant les façons de la préparer. Elle peut être très épicée comme l’apprécie les thaïlandais ou simplement un petit peu remontée.
Le Tom Yam possède par ailleurs beaucoup de variantes, la plus connue étant la version avec les crevettes et gambas. Par exemple, on peut aussi cuisiner une soupe Tom Yam en préférant comme ingrédient principal les fruits de mer (Tom Yam Talé), ou le poulet (Tom Yam Gai).
O
ต้มข่าไก – Tom Ka Gai
Autre célèbre soupe thaïlandaise, le Tom Kha Gai est un étonnant mélange de lait de coco, galanga, citronnelle, piment rouge thaï, citron vert et de poulet. C’est une véritable explosion de saveurs exotiques à laquelle on peut aussi ajouter des champignons shiitake et feuilles de coriandre.
Ce plat se trouve partout en Thaïlande. Il est très apprécié pour sa soupe onctueuse. Les petits morceaux de poulet qui baignent dans le bouillon ressortent avec un léger parfum de coco et fondent dans la bouche.
O
ส้มตำ – Som Tam
Plat typique de la street food, le Som Tam, aussi connu sous l’appellation salade de papaye, est un plat originaire d’Isaan, la région nord-est de Thaïlande. Ce plat, très apprécié aujourd’hui par tous les thaïlandais, est à l’origine un met pour les familles modestes. Petit à petit, ce plat a conquis tout le pays jusqu’à devenir l’une des spécialités culinaires thaïlandaises les plus connues à travers le monde. Les grands chefs thaïlandais s’amusent d’ailleurs à réinventer ce plat chaque jour dans les restaurants branchés de la capitale.
Ce mets peut se déguster épicé ou non, en choisissant le nombre de piments, de zéro à cinq. A partir de deux piments, cela commence à être très épicé pour un palais occidental non habitué à cette nourriture. Un Som Tam agrémenté de cinq piments est quasiment immangeable pour un farang (occidental).
O
ผัดไทย – Pad Thaï
Le Pad Thaï a été popularisé par le gouvernement thaïlandais à la suite de la récession économique qui a suivi la seconde guerre mondiale. Le but avoué était de diminuer la demande intérieure pour la céréale star du pays : le riz. Aujourd’hui, le Pad Thaï est sans doute le plat thaïlandais le plus connu en Occident et très apprécié en Thaïlande.
Ce plat se cuisine à base de pâtes de riz que le cuisinier fait sauter, suivant les variantes, avec des crevettes fraîches, des œufs ainsi que diverses épices et graines germées. Plat simple à réaliser en quelques minutes, on peut déguster un pad thaï presque partout où se trouve de la street food en Thaïlande.
O
ข้าวมันไก่ – Khao Man Gai
Le Khao Man Gai est un plat d’une simplicité étonnante comparé aux plats traditionnels thaïlandais mais d’un pur délice. Variation thaïlandaise du célèbre poulet façon Hainan, le Khao Man Gai est sans conteste l’un des plats les plus populaires de la street food, les thaïlandais en raffolent !
Ce mets se compose tout simplement de blancs de poulet cuits accompagnés d’un riz parfumé et d’une soupe. Le tout se déguste avec une sauce piquante composé de gingembres, d’ail, de piments et de soja. Il va sans dire que sans la sauce, le plat perd toute sa saveur et son originalité.
O
ยำถั่วพลู – Yam Tua Plu
Dans la tradition culinaire thaïlandaise, il existe des dizaines de Yam différentes, Yam signifiant salade épicée. Yam Tuna (salade épicée au thon), Yam Talé (salade épicée aux fruits de mer) ou encore Yam Gai Kratiam (salade de poulet épicée à l’ail) sont quelques exemples.
Yam Tua Plu fait partie de ces Yam célèbres. Il s’agit d’une salade fraîche faite à partir d’haricots ailés hachés, de quelques crevettes, d’œufs, de tranches de calamars, d’arachides, de noix de cajou, le tout enrobé d’une sauce piquante. Le résultat est une combinaison d’une onctuosité étonnante qui ne manque pas, littéralement, de puissance.
O
ปลากระพงทอดนำปลา – Pla Krapong Tot Nam Pla
Ce plat est un filet de poissons frits avec sa sauce Nam Pla (sauce de poissons). Pla Krapong Tot Nam Pla est très populaire à Bangkok et surtout très agréable à déguster lors d’une croisière dîner sur le fleuve Chao Phraya, accompagné de riz et d’autres plats.
Les poissons et les fruits de mer font partie intégrante de la cuisine thaïe et il existe des dizaines de variantes dans la manière de cuisiner un poisson suivant les régions de la Thaïlande. Le Pla Krapong Tot Nam Pla est l’une des recettes les plus populaires de cuisiner un poisson pour les thaïlandais.
O
โรตี – Roti
Le Roti thaïlandais n’a absolument rien à voir avec le rôti de porc ou bœuf qu’on connaît en France. En Thaïlande, il s’agit de l’équivalent d’une crêpe mangée comme dessert ou comme en-cas. Mets d’origine Malaisienne et Indienne, le Roti est l’une des stars de la street food thaïlandaise. On en trouve dans presque chaque rue de Bangkok.
Le vendeur de rue cuit le Roti directement sur sa charrette mobile. Il peut rajouter à l’intérieur du Roti, à la demande du client, de la banane ou un œuf. Les thaïlandais aiment manger un Roti recouvert de chocolat ou de lait concentré sucré. C’est un mets très onctueux, très doux, un bon dessert après un repas ou un en-cas idéal lors d’un petit creux.
O
ชานมเย็น – Cha Nom Yen
Cha Nom Yen peut se traduire par thé froid au lait. Cette boisson thaïlandaise est en réalité populaire dans toute l’Asie du sud-est. On trouve des vendeurs de Cha Nom Yen dans la rue et dans les centres commerciaux grâce à plusieurs marques qui se sont lancées sur ce marché.
Un Cha Nom Yen se construit autour d’un thé, thaïlandais ou autre, auquel on ajoute du lait frais ou du lait concentré. Le résultat donne un goût onctueux, doux et sucré auquel on risque de vite devenir dépendant tant le goût est addictif. Il est possible de boire un thé au lait sans les glaçons mais la mixture perdra alors sa fonction rafraîchissante lors des grosses chaleurs tropicales.
.
Vous avez aimé cet article ? Vous allez adorer :